Maruja Torres
María Dolores Torres Manzanera (Barcelone, 16
mars 1943), plus connue sous le nom de Maruja Torres, est une journaliste et
écrivaine espagnole (ancienne collaboratrice de la section d'opinion du journal
El País), lauréate des prix Planeta et Nadal. Elle a été correspondante de guerre au Liban, au
Panama et en Israël et a couvert de nombreux grands événements de l'histoire
contemporaine. Elle réside à Barcelone (Espagne). Depuis le 25 octobre 2013, elle
écrit sa rubrique d’opinion dans el diario.es.
Elle a commencé
dans le journalisme à l'âge de 21 ans
(1964), travaillant comme secrétaire de rédaction à La Prensa, bien qu'elle
n'ait aucune formation académique dans ce domaine ou même un certificat
d'études primaires, grâce à la recommandation de l'écrivaine Carmen Kurtz. En
1981, elle a quitté Barcelone, où elle
avait acquis une renommée de journaliste rose ou frivole, pour repartir
de zéro à Madrid. De 1982 à 1984, elle a collaboré avec le journal El País
et a travaillé pour TVE; comme dans
le passé pour Fotogramas, elle a interviewé des personnalités notables
pour El País. Elle a quitté El
País pour travailler dans Diario 16,
dont la rubrique quotidienne était l'une
des plus lues dans la presse à l'époque. Un certain nombre de ses œuvres les
plus mémorables de cette période étaient sur
le journalisme d'investigation, comme le fait de s’infiltrer dans
l’ethnie gitane ou dans Légion, en 1986. Elle a vécu le meurtre du photographe Juantxu
Rodríguez par des coups de feu des troupes américaines tout en couvrant les
informations de l'invasion 1989 du Panama pour El País.
Après la guerre
entre le Hezbollah et Israël, qu'elle a
couvert depuis le Liban, elle a décidé
de s'installer à Beyrouth pendant un temps, et c'est là qu'elle a écrit Esperadme
en el cielo, vainqueur du prix Nadal
2009. Elle a reçu le Creu de Sant Jordi
en 2004 et la Médaille d'or des Beaux-Arts en 2006.
Grande activiste pour les droits de la femme,
elle n'a jamais été intimidée lorsqu'il s'agit de parler clairement,
combattante née qui se moque carrément de la correction politique.
Ainoa Álvarez
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