Les
événements Mai 68 en France sont un point d’inflexion dans l’histoire d’Europe
et du monde. Des millions de travailleurs et d’étudiants ont participé dans les
manifestations qui ont eu lieu à cette époque-là.
La
révolte a commencé chez les jeunes, concrètement dans l’université. Les cours
se sont transformés en assemblées où les gens se débattaient ce qu’il fallait
faire afin de lutter contre la situation qui existait en France: le chômage
était très haut, il y avait des bidonvilles en entourant les villes les plus
grandes, le salaire minimum interprofessionnel était très bas, le gouvernement
du Général De Gaulle était autoritaire… etc.
Ces
révoltes ont été influencées par le mouvement hippie des États-Unis, par le
féminisme, par le Printemps de Prague ou par les révolutions socialistes autour
du monde: au Cuba Fidel Castro servait comme modèle, au Vietnam Ho Chi Minh..
etc.
Les
gens se sentaient très fâchés par la guerre du Viêt Nam car des millions des
personnes mouraient chaque année. C’est pour cela que les idées pro-pacifistes
et anti-nucléaires ont trouvé lieu chez la jeunesse.
On
peut distinguer les événements Mai 68 en trois étapes: une période étudiante
(du 3 au 13 mai), une période sociale (du 13 au 27 mai) et une période
politique (du 27 mai au 30 juin, la date des élections législatives).
Le
27 mai est la date des accords de Grenelle, ce jour-là, le gouvernement du
Général de Gaulle et de Georges Pompidou a négocié avec les syndicats afin
d’augmenter le salaire minimum interprofessionnel de 35% et de 10% en moyenne
des salaires réels.
Le
30 mai De Gaulle a convoqué des élections législatives en décrétant la
dissolution de l’Assemblée Nationale.
Les
figures les plus connues de ces événements sont Simone Beauvoir (écrivaine et
activiste féministe) et Jean-Paul Sartre (écrivain qui avait une relation
sentimentale avec Simone de Beauvoir).
Grâce
à ces événements, des graffitis très intéressants ont été créés. Par exemple, Sous
les pavés, la plage; Il est interdit d’interdire ou Prenez vos
désirs pour des réalités.
Alex
García
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire