Le film se passe au début des années 90. Le sida tue depuis 10 ans. Alors les militants d’Act-Up
Paris décident de multiplier leur lutte contre l’indifférence générale.
Ce film a obtenu au dernier festival de Cannes, présidé
par Pedro Almodovar, le grand Prix du Jury.
C’est la troisième œuvre de Robin Campillo où il fait un
discours militant qui défend le droit de toutes les personnes touchée par cette
maladie. Il se centre sur Act UP qui est une organisation dans la quelle certains
participants sont déjà malades, d’autres séronégatifs. Il y a des homos et des
hétéros, femmes et hommes, des hémophiles contaminés, des mères de
séropositifs.
Thibault, leader du mouvement (inspiré par le vrai
cofondateur d’Act Up Didier Lestrade), est un orateur-né. Sean, séropositif
comme lui, mais profondément révolté, androgyne et histrionique — et de plus en
plus fragilisé par la maladie. Nathan (double possible de Robin Campillo à
l’époque), arrivé depuis peu dans l’association, épargné par le virus, tombe
amoureux de Sean et commence une histoire avec lui. Les trois interprètes sont
époustouflants. En plus ce triangle il
ya la pasionaria jouée par Adèle Haenel.
C’est un film à ne pas manquer. J’ai adoré. Je n’ai pas
absolument vu passer les 2h 20. Je me suis identifiée à tous les personnages et
je me suis senti concernée par le sida et par les malades. Très émouvant. Il
faut le voir.
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